Annoblissement Missanges, Carla, Malycia, Elim, Rowenda et Mimilia

Messages : 4 Date d'inscription : 19/12/2011

Le nectar était là, prêt à être dégusté.

Il tendit la main pour le saisir quand il se sentit lui-même saisi....par deux doigts !

Pas deux doigts qui claquent, ni deux doigts qui indiquent une quantité....non.
Il était juste à deux doigts de saisir la dive bouteille quand une marquise se livra à une occupation bien peu marquisesque.

Il la dévisagea et l'entendit lui demander de danser.

- t'as une sacrée façon d'inviter à danser dis ?

Mélodie du bonheur et pas en sous-sol, il ne pouvait que la chantonner également.

Et tandis que la noblesse de Bretagne s'étoffait de deux nouvelles couronnes, deux corsaires Bretons dansaient en ne se lâchant pas du regard. Leurs yeux convenant ensemble d'aller danser l'un sur l'autre après la cérémonie.

Pendant que les flamands s'enflamment de façon apparemment discrète pour fêter le réanoblissement de leur vicomtesse pas piquée des vers, Ana appelle le héros du jour pour délivrer à Malycia, ses nouvelles armes.

"Monsieur le Baron de Trébeurden, vous pouvez lui remettre ses armes."

Accompagnant ses paroles d'un doux sourire.

Et pendant que le baron remet ses armes à Malycia, Ana cherche Mimilia du regard, couvant l'assemblée sous ses yeux émeraudes. Mais Mimilia est en général facile à débusquer.

"Mimilia? Avance-toi s'il te plait."

Messages : 11 Date d'inscription : 09/12/2011

Et la vieille de Vannes, qui entend son prénom, sursaute. Une main sur son ventre prêt à exploser. Elle ferme les yeux, respire doucement et s'avance.
C'est un choix quelle est entrain de faire. Elle avait certes dit Oui il y a des mois. Mais les choses changent, les personnes à ses cotés aussi. Elle aimait trés profondément Anastriana et Breizh mais ces dernières semaines elle hésitait. Elle s'avança, décidée, d'un pas franc vers Ana. Elle verrait bien comment tout ceci se déroulera dans les mois à venir. Elle sourit à sa cousine future suzeraine et lança d'une voix assurée.

Présente.

Elle sourit à la valeureuse mère de famille, qui allait une fois enfanter prochainement, pour le bien démographique de Breizh, et lui tend la main tout en lui disant...

"Agenouille-toi, future baronne de Pluvaeg!"

Puis plus bas pour que seule Mimi entende...

"Promis je fais vite, dans ton état il vaut mieux!"

Messages : 11 Date d'inscription : 09/12/2011

Mimilia attrape la main. Pas dit qu'elle arrive à se relever la grosse Mimi. D'une jolie génuflexion, la belle blonde pose un genou à terre. Sourire intérieur, elle a au moins réussi à s'incliner. Elle pense à Jack. Oui à son fiancé, à tout les coup celui-ci doit être entrain de se demander si sa belle ne va pas pondre là à genou. Rire intérieur. Puis calme et détermination. Mimilia se prépare à recevoir le poids d'un domaine, récompense. Elle regarde sa suzeraine, et retient un rire à son chuchotis.

La voilà à genou, attendant.

Messages : 2 Date d'inscription : 21/12/2011

Intimidé, il avait d'abord rougit...
Mais c'était maintenant l'indignation qui chauffait ses joues.

Ainsi c'était donc ça, la noblesse? Noblesse de robe ou d'épée, il ne savait pas faire la différence, mais il savait en revanche pertinament que son état de bourgeois ne lui laissait icilieu aucun droit.

Quoi de plus naturel? Il n'était qu'invité. Il s'était parfaitement accomodé du fait de devoir rester discret, de ne pas porter d'arme pour ne pas froisser la susceptibilité des nobles soldats qu'il ne manquerait pas de croiser.

Mais là, c'était plus qu'il ne pouvait supporter pour Mimilia.

Et vas-y que ça boit! Et vas-y que ça rit! Et vas-y que ça danse! Tout cela sans même se donner la peine de passer dans une autre pièce! Ainsi au moins, l'affront eût pu passer pour du simple mépris...

Mimi, je t'ai promis de rester jusqu'à la fin, pensa-t-il.

Il prenait son mal en patience. Enfin, il entendit le nom de sa fiancée, puis:

Présente.

Jack soupira. Jusqu'au bout, il avait espéré... autre chose.

Agenouille-toi, future baronne de Pluvaeg!

Comment?! A genoux... Une femme enceinte... Eh bien, les us en ces cérémonies étaient vraiment irrespectueux. Baronne... Il haussa les épaules, et se retira dans la salle adjacente. Sans cela, il risquait fort d'interrompre la cérémonie avant la fin.

La main est dans la sienne, Ana s'adresse à l'assemblée.

"Voyez, devant vous, Mimilia, veuve du baron d'Arradon, ce petit coin de paradis qui m'est si cher puisque les vannetais savent que j'y ai un manoir dans lequel j'aime faire retraite, quand je trouve les jours trop sombres et que je m'y réfugie. Mimilia, une femme au coeur exceptionnel, entendez par là, que sa générosité est sans égal. Elle se donne autant pour sa famille que pour son pays. Maire de Vannes à de nombreuses reprises, elle a également siégé au conseil ducal de Bretagne, y siège à ce jour, et n'a sans doute pas terminé d'arpenter les couloirs du chateau de Rennes pour y travailler. Ce courage d'une mère de famille, ayant perdu son mari trop tôt, alliant vie de famille, et engagement pour la nation, il devait être récompensé. C'est pour quoi aujourd'hui, Mimilia de Montfort Laval, je t'offre le fief de Pluvaeg. Souhaite-tu, ce jour, devenir mon homme, me servir, m'être fidèle et recevoir en retour ma protection? Si tu le souhaites, alors dis le haut et fort, et prête serment auprès de moi, et auprès du Grand Duc, allégorie de notre nation!"

Messages : 11 Date d'inscription : 09/12/2011

La future Baronne écoute, émue. Une boule peu à peu se forme dans sa gorge. Arradon. Elle l'avait aimé ce domaine. Elle esperait qu'elle aimerait tout autant celui situé dans le rohannais. Elle eu une pensée pour Lelfenoir. Forcément il aurait été fier d'elle. C'était si loin tout ça. 7 ans. 7 ans qu'il était parti. Mais il vivait toujours dans un coin de Mimilia, même si la belle avait le cœur prit maintenant et l'esprit en paix. Elle senti un violent coup de pied dans son ventre... pas que le cœur d’ailleurs de pris.
Elle écouta la duchesse religieusement.
Celà la touchait, elle savait ce que ça cousine pensait d'elle mais l'entendre. Elle toussota.

Moi, Mimilia de Montfort- Laval. Je jure de servir ma patrie, mon Roy, comme je l'ai toujours fait et maintenant ma Suzeraine, lui apporter conseil et aide par tout temps et tout chemins.Je déclare être fière de l'honneur que l'on me fait et je ferai tout pour m'en montrer digne.

Les mots étaient sorti du coeur, elle ne savait pas si c'était de bonne forme si tout était dit correctement. Elle chercha dans les yeux d'Ana son approbation ou son contraire. Le cœur battant la chamade. Elle retient une grimace, la position commençant à être compliquée à tenir.

Le serment n'est pas vraiment formulé dans les règles, mais peu importe, c'est représentatif de la simplicité et de la sincérité de Mimilia, et ses paroles suffisent à Ana.
La duchesse lui sourit, et l'aide à se relever, pour déposer ses lèvres sur les siennes et lier leur fraternité au dela du serment.

"Relève toi Mimilia, Baronne de Plumieux, et arbore désormais avec fierté les couleurs de ta terre."

Elle fait signe à Bioul qu'il peut de nouveau approcher, du moins s'il a terminé avec la vicomtesse de Mur, afin qu'il donne à Mimilia le blason de Pluvaeg.

"Vous tous ici, avez été les témoins de ces unions vassaliques, une dernière doit être réalisée, avant que l'on passe à l'adoubement de deux chevaliers.."

Elle cherche Carla des yeux parmi le public présent, et lui fait signe d'approcher.

"Carla, avance-toi, s'il te plait."

Messages : 20 Date d'inscription : 10/12/2011

Regardant avec attention la suite des nominées, je lève un verre en direction de Mimilia.

Félicitation Baronne de Plumieux, à la fin de la cérémonie j'irai la féliciter plus amplement...

Digne fille de sa mère Messages : 246 Date d'inscription : 08/12/2011

Une nouvelle dame s'avance une que Madennig ne connait pas. Cela semble être de la famille de part son nom de famille, il faudra qu'elle demande à mère mais plus tard. La petiote applaudit pour féliciter la nouvelle anoblit parce que ça se fait et parce que si anoblissement il y a mérite il devait y avoir.

Messages : 14 Date d'inscription : 16/12/2011

Carla ne comprenait pas pourquoi son nom était prononcé. Elle mit d'ailleurs un moment à réagir, perdue dans ses pensées. Ce n'est que lorsque le silence se fit qu'elle réalisa que les regards étaient fixés sur elle, le plus insistant était celui d'Anastriana. Ses joues s'empourprèrent d'être l'objet de l'attention de tous. Ana avait peut-être besoin d'aide pour l'appeler ainsi ? C'est malin, elle aurait dû être plus attentive à la cérémonie, elle aurait peut-être pu devancer la demande d'Ana. Un geste machinal pour lisser sa houppelande chocolat et Carla s'avança, une question muette dans le regard...

Ana sourit, devant la mine interrogative de son amie. Bien sûr Carla connaissait le souhait d'Ana de lui attribuer un ptit bout de terrain ou elle pourrait passer ses vieux jours, mais carla ne se voyait définitivement pas châtelaine, ça non. Mais c'était sans compter sur la pugnacité de la duchesse, qui quand elle avait une idée en tête, ne l'avait décidement pas ailleurs.

"Carla! Ma copine de macarons nattés! Ma doublure blonde. Tu croyais peut être t'en tirer à bon compte hmm? Qui ici mérite plus que toi, de pouvoir profiter des vertes vallées d'un fief du rohannais, hein? La plus ancienne des rohannaises, moi mise à part, présente dans cette pièce. Ancienne mairesse, membre du conseil ducal, impliquée à l'université comme personne, pas même moi je le crains, me remplaçant au pied levé, réagissant avec promptitude et sagacité, tu es à n'en pas douter, une femme d'exception. Un peu fatiguée depuis quelques temps, peut être. Les affres du duché atteignent même les meilleurs. Je suis bien placée pour le savoir."

Prenant une de ses mains entre les siennes, Ana lui sourit.

"Bon Carla, on ne va pas tergiverser, tu vas devenir baronne de Langast!"

Elle ajoute.

"Tu fus le premier lieutenant de mon armée, j'ai travaillé avec toi à l'université, à la mairie de Rohan, je t'ai observé en habile tavernière pas très zélée, en protectrice de tes principes d'égalité et de justice, ne machant jamais tes mots, tu es de ceux qui préfèrent la vérité aux faux semblants. Et pour tout ceci Carla, tu mérites bien, de t'installer dans un vieux manoir, plein de poussière et de toiles d'araignées!"

Messages : 10 Date d'inscription : 15/12/2011

Huty; observait tout cela en silence. il était très touché d'entendre, les bonnes paroles d'Anatriana. Quelle modestie dans son comportement? Mais je regarde Carla s'avancer...les yeux un peu embrumés! Tiens que m'arrive-t-il ? Baronne de Langast.. il faut que je retienne

Messages : 14 Date d'inscription : 16/12/2011

Interloquée, Carla avait perdu tout contrôle de la situation. Et dans ce brouillard rythmé par le son de son coeur qui lui martelait les tempes, les mots d'Anastriana, un à un, venaient la toucher profondément. Un regard à ses amis présents, la main dans celles d'Ana, elle s'imprégnait de son discours tout en s'efforçant de limiter les tremblements qui l'agitaient. Elle eut alors une pensée pour le Patron qui, de là où il était, se moquait certainement de son désarroi. Baronne ! Baronne de Langast ! La jeune femme avait un piteux sens de la géographie et elle mourrait de honte à l'idée de ne pas savoir là maintenant où cela se situait. Quelque part en Rohannais...

Les compliments d'Ana lui remplissaient la tête et le coeur. Carla lui adressa un sourire sincère et profondément reconnaissant. Et puis...

Un manoir ? Un vieux manoir ? C'est pas vrai... Je vais pouvoir avoir un manoir-déglingué-à-moi ? Avec plein de poussières ? Wouahhhhhh !!!

Eberluée, Carla. Et force était de constater qu'Ana avait toujours su trouver les mots pour lui parler, pour la convaincre. Un chateau, des terres, la noblesse, rien de tout cela n'émouvait Carla autant que la perspective d'avoir un lieu à elle où elle pourrait cultiver et entretenir la poussière, comme jadis au Mouton Noir.

Messages : 1 Date d'inscription : 25/01/2012

C'est du fond de la salle qu'une silhouette blonde assiste à l'anoblissement de sa tante. Elle ne pouvait manquer cet évènement. Hochement de tête approbatif en entendant Ana parler de l'implication de la tantine. Et elle est heureuse d'être rentré à temps du front pour voir ça. Les yeux sont brillants de fierté en ce moment même, elle est certaine que son père doit être aussi fier, si ce n'est plus encore qu'elle.

"Dam oui, tu pourras même laisser la tour nord tomber en ruine, et faire un élevage de hamsters dans l'aile ouest, pour rendre hommage au valeureux Jovial. Tu vas pouvoir bien rigoler."

La duchesse sourit chaleureusement à son amie, sans doute la plus chère, et la plus ancienne à la fois, et essaie de retrouver un peu de sérieux. Non parce que bon quand même, il y a un protocole à respecter, parait-il. Elle lui fait signe de s'agenouiller, et continue.

"Donc en échange d'un manoir vétuste, veux-tu, Carla, devenir mon homme, et ma foi continuer à me servir comme finalement jusqu'ici tu l'as toujours fait donc en soit, ça ne va pas changer grand chose à ton existence, et continuer à servir la Bretagne en continuant, je l'espère, à garder intacts ces valeurs et ses principes qui te caractérisent tant?"

Messages : 14 Date d'inscription : 16/12/2011

Emue comme rarement, Carla s'agenouille devant la Duchesse à qui elle voue une admiration et un profond respect depuis les premiers moments de leur rencontre. Elle tente alors de réfléchir à ce qu'il convient de répondre en pareille circonstance, consciente de l'importance du protocole dans la cérémonie. Mais Carla n'avait aucun sens des bonnes manières, celles de la grande société, celles de la noblesse, ce qui renforçait encore l'incongruité de la situation. Finalement, un peu impulsivement grâce au chouchen ingurgité durant cette longue soirée, Carla décide de laisser son coeur s'exprimer.

Duchesse Ana, je suis ton homme comme je l'ai toujours été. En toute circonstance je te servirai comme je sers la Bretagne, par loyauté et par conviction. Je tâcherai de me montrer digne de l'honneur que tu me fais et de ne jamais te faire regretter de m'avoir offert un manoir plein de poussière.

Une révérence maladroite, Carla rive son regard dans celui d'Ana, quêtant un signe d'approbation. Son serment n'est certainement pas très protocolaire, mais c'en est un, assurément.

Et Ana lui fait un clin d'oeil, approbation muette d'un regard complice. Son coeur se serre un peu, elle est si émue, d'offrir aujourd'hui à Carla, cette bicoque qui symbolise tant de choses, de souvenirs.

"Alors relève toi Carla, baronne de Langast!"

Et avant que Carla lui fasse une courbette, Ana n'oublie pas de sceller les serments prononcés par ce traditionnel baiser sur leurs lèvres.

"Vous tous, apprenez que la Bretagne aujourd'hui annoblit ses oubliés, ses gens de l'ombre, ses petites souris travailleuses qui pendant des années ont oeuvré avec leur coeur, mais aussi leur tête, pour que resplendisse le pays. Car la Bretagne ce n'est pas que des ducs, que des conseillers ducaux, ce sont des douaniers, des membres de conseils municipaux sans poste réel, mais qui travaillent avec pugnacité pour leur village. J'ai toujours aimé ceux qui se lançaient dans un investissement local efficace, fidèle, sincère, et s'y cantonnaient avec acharnement. Car ceux-là ne cherchent pas la gloriole, ni les titres. Ils veulent aider leurs concitoyens, et aident plus que tout autre à faire de notre pays, une terre d'accueil, de paix, et de prospérité."

Elle laisse Carla retourner auprès des autres, et laisse Bibi lui remettre ses armes.
Une fois que celui-ci a terminé, elle lui sourit.

"Il y encore ici une personne, qui fut longtemps oublié, pour qui j'ai milité afin que feu notre bon duc du Trégor lui octroie un titre, et ce dernier était d'ailleurs parfaitement d'accord avec moi sur le fait que cette personne le méritait et de longue date. Travailleur rare en Bretagne, qui a sans doute plus de polyvalence qu'aucun autre breton, petite main corvéable à souhait, qui certes, a une bouche bien grande et il sait ma foi l'ouvrir avec parfois plus ou moins de bonheur, mais il peut, se permettre de le faire, car au delà de ses coups de gueule, il agit, il oeuvre, il remue sans cesse pour ce pays, jamais, ou rarement je ne l'ai connu inactif. Il a sans doute le record en terme de présence dans des conseils ducaux, il a oeuvré pour la diplomatie, l'armée, et sa plus grande oeuvre fut bien entendu la hérauderie bretonne, qui sans lui ne serait pas telle qu'elle est. Greffier de la procure et du juge, sage de la citoyenneté depuis des années, a chacun de ces postes, il se donne avec efficacité. Mais aussi localement, tréguier, et maintenant Rohan. De façon plus personnelle, je le sais être un père de famille formidable qui se dépatouille de ses triplés comme il peut. Cet homme, c'est bien entendu le baron de Trebeurden.

Avancez vous je vous prie."

Et Ana lui tend la main.

Messages : 9 Date d'inscription : 08/12/2011

Et bibi de sourire à sa duchesse adorée, le nouveau blason sous le coude. Il s'avance, plie le genou devant sa désormais vicomtesse et lui présente ses armes.

Je vous remets les armes de votre vicomté de mur de Bretagne. Je ne puis dire avec honneur car je ne vous connais pas, mais si la duchesse du rohannais vous confie un fief c'est que vous le méritez humblement, d'autant plus que vous n'êtes pas Bretonne.
Portez vos couleurs avec fierté et rappelez vous que vous représentez le rohannais, ses gens, votre duchesse et que vos exploits comme vos forfaitures graveront à jamais notre histoire.

Annoblissement Missanges, Carla, Malycia, Elim, Rowenda et Mimilia - Page 8 Malycia

Annoblissement Missanges, Carla, Malycia, Elim, Rowenda et Mimilia - Page 8 Malycia

pas peu fier d'avoir réussi à les donner celles la... le suivantes par contre..
Ana fini son speech, et il est déjà temps d'arrêter de l'admirer et de se reporter sur la nouvelle anoblie. Armes en main il les lui donne.

C'est au tour de Carla, nouvelles armes données, c'est allé vite nom d'une pipe !

Mais voila qu'un discours inattendu se fait entendre, lui qui s'attendait à la chevalerisation des ptits marmots, nada ! Un discours enflé, c'est que lui même à du mal à réaliser tout cela, mais il est vrai que le temps passe et que la vie s'écoule. Mais la vie, cette belle vie à ses côtés, oui à ses côtés la vie s'écoulait avec bonheur et c'est à deux qu'ils grignotaient le temps et non pas l'inverse. Mais la surprise le confrontant à une situation donc inattendue le bibi pique un phare. Il sent même ses joues se chauffer sous l'emprise de l'émotion.
C'est machinalement qu'il attrape la main tendue, mais une fois les doigts refermés sur celle ci il prend en compte l'ampleur du geste si annodin au premier abord. Ahhhh elle l'avait bien eu !!! ça c'est sur il était tombé dans le panneau et la tête la première.
Instant solennel, unique, il n'ose pas depuis bien longtemps lever les yeux vers ses émeraudes scintillantes.

Elle le fait s'agenouiller, et pose sur lui deux émeraudes très décidées et solennelles.

"Mon cher baron, vous et moi avons traversé quelques péripéties ensembles, et si j'ai été duchesse à la tête de ce pays, je ne suis pas sans me rappeler que cela fut en partie grâce à votre soutien. Depuis lors vous continuez à me soutenir dans toutes les situations. Et ce lien qui nous unit, j'aimerai le sceller aujourd'hui par ce lien vassalique. Je ne compte pas vous attribuer n'importe quel fief, oh non. Un seul vous correspond. Un seul est à votre image. Celui là même où vous travaillates tant d'années pour faire briller la hérauderie bretonne. Aussi, en ce jour, je vous octroie les terres de Saint Etienne du Gué, et les élève en comté. Bioul de Lanngroez, souhaitez-vous ce jour, devenir mon homme, me servir, protéger mes intérêts et par la même, ceux du rohannais et de toute la Bretagne?"

Digne fille de sa mère Messages : 246 Date d'inscription : 08/12/2011

Une nouvelle dame s'approche et Madennig écoute avec attention. Elle ne connait pas la dame et ne l'a jamais vue avant d'ailleurs mais c'est pas grave cela. A la fin elle applaudit bien sagement et regarde son père apporter les beaux blasons. C'est qu'il y passe du temps dessus son père et qu'il s'applique beaucoup. Bon elle comprend pas encore bien la symbolique du blason mais elle est encore jeune et sais que c'est quelque chose de sacré.

Ensuite vins l'éloge suivant que Madennig écoute. C'est curieux d’ailleurs cela lui fait penser a son père surtout la partie sur les triplets. Y'a des coïncidence des fois...mais...en faite nan on parle bien se son père là ! Mère veut le transformer en fromage ? Ohhh c'est bien un fromage le comté ! Sur le moment elle ne comprends pas trop pis on entends pas forcément bien derrière tout ces grands. Ca ne doit pas être cela, elle veux lui faire élever du comté ? C'est compliquer les terme d'adulte. Ah ça y est ! L'étincelle ! Père le plus beau, le plus grand, le meilleure et tout et tout va devenir comte !!! Arf ça se salut comment un comte ?

Messages : 9 Date d'inscription : 08/12/2011

Heureusement qu'en tant que héraut il s'était plutôt bien vêtu sinon quoi les anales ne se souviendrait que du baron anobli en petite tenue de paysan.
Enfin il s'agenouille et tente de soutenir le regard pétillant de la prestigieuse duchesse. Il n'avait point vu d'épée, alors il ne s'attendait pas à recevoir la colée. Il n'aurait pas été surpris qu'au lieu d'une légère tape elle lui mette un coup violent, tout elle ça, sa délicatesse à elle.
Devenir son homme ... etait ce une proposition de mariage ??? ses joues s'empourprèrent de nouveau. Non mais un peu de sérieux que diable ! pas le moment de penser bagatelle.

Ma bellissime Duchesse je ne désire rien de plus au monde que de vous servir de quelque manière que ce soit. Mon bras est à votre service, mes deux jambes également, ma tête et ce qu'il y a dedans, ainsi que chaque goutte de mon sang. Et je n'hésiterai pas à donner n'importe laquelle de ces parties de mon corps pour vous ma belle duchesse. Je représenterai votre grâce où que j'aille et porterai vos couleurs avec une fierté incomparable. Ainsi par ses quelques mots je désire devenir votre homme.

Celui qui jure fidélité à son seigneur doit avoir toujours les six mots suivants présents à la mémoire. Sain et sauf afin qu’il ne cause pas de dommage à la force de son seigneur. Sûr afin qu’il ne nuise pas à son seigneur en livrant son secret ou ses châteaux forts . Honnête afin qu’il ne porte pas atteinte aux droits de justice de son seigneur. Utile afin qu’il ne fasse pas de tort aux possessions de son seigneur. Facile et possible afin qu’il ne rende pas difficile à son seigneur le bien que celui-ci pourrait facilement faire et afin qu’il ne rende pas impossible ce qui eût été possible à son seigneur. C’est justice que le vassal s’abstienne de nuire ainsi à son seigneur. Les mots avaient plus ou moins prononcé, du moins l'esprit avait été respecté.

"Alors relève-toi, Bioul de Lanngroez, Comte de Saint Etienne du Gué, Baron de Trebeurden!"

Elle dépose ses lèvres sur les siennes, mais prolonge un peu le baiser parce que bon on peut aussi en profiter, et lui colle une main aux fesses, qu'elle palpe avec toute la finesse qu'on lui connait. Bon tout est en place, c'est le bon Bioul, parfait!

"Et puis pour tes armes, bien entendu..."

La duchesse fait un petit signe à Johan, son page, d'avancer, et celui ci s'agenouille devant le nouveau comte, baissant la tête, et lui présentant son écu frappé, sur un blason de fer.

"Maintenant, que justice est faite, que l'égalité demeurt au sein de cette maison, j'aimerai que s'avancent Rowenda et Elim de Walsh Montfort, mes fils, et surtout, mes deux têtes blondes si complémentaires, ceux qui ont la lourde tâche de m'escorter où que j'aille, et qui exécutent ce devoir avec un zèle que j'aimerai aujourd'hui récompenser."

Elle s'adresse bien fort à l'assemblée.

"Ces deux hommes, ont battu la campagne normande durant la guerre, ils ont été des guerriers courageux, fiers de leur sang et de leurs origines. Ils ont représenté la Bretagne en y mettant une ferveur patriotique farouche et qui jamais ne faiblit. Elim faillit mourir mais il reprit les armes sitôt remis sur pied, Rowenda quant à lui prit le commandement des Pennher Ar Lug alors que j'étais moi même au plus mal et s'acquitta de cette tâche avec beaucoup de sang froid et un sens des responsabilités qui n'aurait pas fait rougir son père. Tous les deux, je vous chéris pour ce que vous êtes, mais aussi pour la fidélité, la loyauté que vous exercez à mon égard. Aujourd'hui, je souhaiterai faire de vous les premiers chevaliers de l'Ordre des Pennher Ar Lug, vous en deviendrez les exemples, les maitres d'armes, les maitres à penser. Vous aurez à prendre des écuyers sous votre responsabilité. Vous continuerez à me servir et à m'obéir. Je vous devrai en échange protection, justice, et je deviens responsable de vos vies, comme je mets la mienne sous votre défense. Venez, mes enfants, et agenouillez vous je vous prie."

Et Ana tend ses deux mains, une pour chacun.

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