Annoblissement Missanges, Carla, Malycia, Elim, Rowenda et Mimilia

Un instant j'étais dans la charriotte dans les bras de môman, puis le suivant tout était chamboulé. Môman me laissait aux bras des Mamettes, tandis qu'elle séloignait en compagnie de deux jeunes filles !
Alors là, ça ne m'allait pas du tout.
Je regardais autour de moi, et ne reconnaissait rien. Pourtant, les jardins et le chateau étaient splendide, mais voilà, moi tout ce que je voyais, c'est qu'une nouvelle fois ma môman chérie m'était prise. Allez comprendre à seulement 10 mois, que c'est pour lui rendre hommage et lui faire l'honneur de l'anoblir.
De colère je criais dans les bras de Mahestine, sur le ton de la franche indignation, alors que môman disparaissait au détour dans la grande bâtisse :
MMMMMMMOOOOOOOOOOOMMMMMMMMMMMMMMMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Mais môman devait déjà être hors de portée de ma voix, ou bien, perdue dans ses songes, car elle ne m'entendit pas et je restais prisonnière dans les bras de Mahestine, tandis que ses soeurs déchargeaient nos paquets. La voix de Mahestine se fit douce, comme pour me calmer et elle caressa mes cheveux en disant :
Là, là Naelig, môman va se faire toute belle pour la fête. tiens toi un peu tranquille.
Puis me tenant face à elle, elle me regarda avec son petit air malicieux en me souriant et ajouta:
Et pour lui faire honneur et plaisir, nous allons nous aussi te faire belle.
Sur ces entrefaites, un jeune page arriva pour nous conduire aux appartements qui étaient réservés à Missanges et sa famille. Nous suivîmes sans mots, je ne remarquais même pas la splendeur des lieux tant j'étais dépitée. Puis nous arrivâmes à la chambre et là tout s'accéléra. Les Mamettes refermèrent promptement la porte au nez du jeune page sans crier gare ni mot de remerciement à son égard. Soizic commença à faire chauffer de l'eau qu'elle parfuma avec des fleurs de roses, Mahestine ma déshabilla et Ambroizine défaisait nos paquets cherchant visiblement quelque chose. Elle finit par trouver l'objet de ses recherches et s'écria :
La voilà ! C'est une chance qu'elle ne soit pas toute froissée avec la route !
Je n'eus pas le temps de regarder vers elle, car je fus plongée dans un baquet d'eau chaude sans autre forme de procès. Surprise, j'en eux le souffle coupé et me laissais faire sans broncher. Puis, Soizic et Mahestine, me nettoyèrent alors que je me demandais pourquoi j'avais droit à ce traitement spécial. J'humais l'eau parfumée et étais encore plus étonnée. Cela dût se lire sur mon visage, car les deux soeurs éclatèrent d'un rire joyeux, que je ne leur avaient encore jamais entendu et qui me laissa encore plus perplexe, augmentant encore leur hilarité. Puis, elle me sortirent du bain, en disant que si on m'y laissait trop, ben j'allais fondre ! Et vivement Mahestine me frictionna pour ne pas que j'attrape la mort, comme elles disaient toujours.
C'est alors qu'Ambroizine arriva avec sa trouvaille. Je regardais le bout de tissu qu'elle m'agitait sous les yeux en me demandant ce que cela pouvait bien être, quand elle me dit :
Tu vas être la plus belle ce soir Nael !
J'ouvris de grands yeux et n'eut pas le temps de réaliser que déjà, maintenue par Mahestine, elle m'enfilait la robe et l'ajustait alors qu'Ambroizine me coiffait.
Quelques instants plus tard, je me retrouvais assise sur un fauteuil tandis que mes trois dragonnes me dévisageaint sourire aux lèvres et une larme émue au coin de l'oeil, apparemment ravies de la surprise qu'elles allaient faire à môman, et pas peu fières d'elles.
Mahestine une nouvelle fois me prit dans ses bras et nous ous dirigeâmes vers la salle de réception. Je fus éblouie par les lumières à notre entrée.
Les Mamettes, faisant fi des convenances, comme à leur habitude, ne saluèrent personne et fondirent sur Missanges. Jusque là elles s'étaient déplacées de façon à cacher la petiote, mais en arrivant devant leur petite, elles lui découvrirent leur petit trophée et elle découvrit sa fille toute belle, attifée de sa belle robe.

(j'enrage je ne peux pas mettre la photo prévue pour faire une surprise à ma môman adorée qui est pourtant à l'honneur, pardon môman mais personne ne répond à mon message du coup je suis obligée de poster sans)

Laly n'avait pas été assez rapide, sans doute cette blessure qui la diminuait encore. Elle avait voulu se fondre dans la foule sans que Miss l'en empêche c'était peine perdu. Elle sentit sa main la retenir, son regard pétillant croisa le sien souriant.

Coucou Laly tu ne vas pas t’en aller ainsi je proposais un verre à Pelotine en veux - tu un ?

Elle salua tout ce beau monde et fit la bise à Miss comme au moulin, tant pis si cela ne se faisait pas en cette assemblée.

Mais je ne partais pas, pas avant la cérémonie ma chère Miss, j'allais juste dans un coin.....tranquille. Comment te sens-tu? Prête pour ce grand jour? Je veux bien un verre de lait miel si cela ne te dérange pas.

Demat Pelotine, cela fait bien longtemps, comment allez-vous?

Elle souriait à celle qui avait été un temps sa belle soeur, au temps heureux où Kuligan vivait encore.

Après quelques minutes d'errances dans l'enceinte du château, Ewann arriva aux abords de la salle de réception, mais comme beaucoup a cette heure, il suffisait d'avoir une bonne oreille et un sens de l'observation minimum pour trouver l'endroit.

Il n'aimait ni la foule ni ces grandes fêtes qui lui paraissaient hors du temps, et surtout totalement hypocrites ou tout le monde s'aimait et ou tout le monde mettait un mouchoir sur ses rancœurs et ses haines, pour mieux les ressortir dès que les festivités et ripailles étaient terminée. Il était là pour sa mère et n'avait cure du reste, peut être mangerait il un morceau vu le gâchis qu'il allait y avoir mais il n'en était pas certain, pas pour le gâchis bien sur...

Lentement il se dirigea vers un coin sombre et un peu isolé, à l'abri des regards de gens qui lui étaient totalement indifférents, et se replongea dans ses pensées ne prêtant aucune attention a ceux qui l'entouraient, recherchant de son regard vague, le visage de sa mère.

Elle suivit tout simplement les gens devant elle. Et des gens il y a en avait. Elle pénètre dans la salle de réception après qu'on l'eut débarrassé de son long mantel et son col en laine. Elle porte une robe en velours bordeau, dont le buste est matelassé devant, ainsi que les avants bras de ses longues manches serrées. Pas de décolleté, gorge couverte jusqu'au menton...et elle ne regrette pas de s'être couverte. Pas d'autres bijoux qu'un très large bracelet de perles nacrées qui enserre son poignet. Ses cheveux sont tressés avec un ruban bordeau, en un long natte sur le coté, qui est ramenée sur sa poitrine. Parfum aux flagrances musquées et épicées pour cet hiver qui s'annonce vigoureux.

La salle est bien remplie. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il y ait autant de monde. Elle se faufile cherchant son amie zakarine. Elle sourit à celles et ceux qu'elle connait.

Elle s'avance saluer la douce Pelotine, puis rencontre Rico et Esmy qu'elle embrasse, s'approche également embrasser Zabou qu'elle n'a pas vue depuis son dernier passage au domaine de fyn. Elle se fraye un chemin, zieutant de tous cotés, entendant des morceaux de conversation au fur et à mesure qu'elle traverse les groupes qui se sont formés. C'est ainsi d'ailleurs qu'elle comprend qu'il y aura plusieurs anoblissements.

Elle tombe un peu plus loin sur un nid de crieurs, pratiquement tous là, pas très loin les uns des autres. Elle sourit largement et est obligée de sautiller doucement, le bras en l'air, entre deux têtes inconnues , pour leur faire un coucou, c'est ainsi qu'elle fit signe à Izea, porte parole , Liocéa qui ne saurait tarder à faire partie de la famille par alliance, Gui, Crom, tardeus.. il en manque ? (aie j'espère que non, pardon d'avance ) . Encore un tour d'horizon et bien non, zak n'est pas encore arrivée. Elle a gardé le meilleur pour la reine de sa soirée. Elle s'avance, un large sourire aux lèvres, saluer comme il se doit la tendre Missange.

- Je suis ravie de pouvoir partager ce jour avec toi , Missange. Que de monde ! Je sais que tu dois bien être occupée à recevoir tes invités, Elle lui prit la main et la tapota affectueusement , je ne te retiens pas plus, on se verra surement plus tard.


Puis se mit où elle put attendant sagement la suite .

Citation :

Mes yeux se portèrent sur ma fille, je la détaillais longuement,

Alors là ! Plus de doute ma fille était magnifique…Choupiiiiiiii ! *
Elle me ressemblait énormément, aussi belle que sa maman…Ben quoi c’est Noël !!
Les mamettes s’étaient surpassées dans la confection de sa robe !! Des Mamettes avant -gardistes en somme !
Je restais sans voix, heureuse de la voir, elle sourit et je découvris des petites dents. La serrant très fort contre moi je déposais sur son front un tendre baiser.

Anton fit son entrée, Ah tout de même ! Il avait laissé l’enluminure de l’encyclopédie afin d’être là sûr que cela serait son excuse afin de ne pas rendre son ouvrage… Cher Anton, à force de travailler ensemble une amitié s’était instauré doucement ainsi qu’une complicité. Je me dirigeais vers lui.

Coucou Anton, je suis vraiment heureuse de te voir. Tu es venu seul ? Tu pouvais emmener ta promise.

Puis Gin passa près de moi comme une danseuse gracieuse dansant autour des invités,
Moi aussi Gin , je suis heureuse de te partager ce moment avec vous. Et d’une façon élégante elle fila rejoindre ses connaissances.


( *trop belle !)

terminant de se présenter aux convives, Anton entendit une voie familière.

Coucou Anton, je suis vraiment heureuse de te voir.

c'était celle de Missanges. Se retenant, par convenance, d'admirer la magnifique robe que Missanges s'était vêtu pour l'occasion, Anton répondit.

Moi de même, Missanges, je ne pouvais manquer une tel occasion.... Madame

A cette dernier mot. Anton se baissa puis baisa la main de Missange.

Tu es venu seul ? Tu pouvais emmener ta promise.

A cette question, Anton baissa la tête. Juste avant son départ, les choses avait été mis au clair entre Aleandra et Anton.

A vrai dire, Aleandra a décidé de quitté Saint Brieuc, Il s'amusait pas assez, m'a t'elle dit. On s'est séparé....

Laissant passé un moment de silence, Anton releva la tête et exprima un sourire.

Mais peu importe, cher amie, aujourd'hui cette journée est la tienne et doit être le plus magnifique possible.

BLAM!

La porte s'ouvrit en claquant. Un seigneur de guerre tout de noir vêtu apparut. Sans prendre la peine de s'annoncer, le Baron Noir lança:

SALUT LES GUEUX!

C'est ainsi qu'il s'introduisait habituellement dans les bouibouis flamands. Lui, l'ancien seigneur, baron déchu, père d'une vicomtesse déchue à son tour. Laquelle allait recouvrer un fief loin de chez eux. Sur une Terre pour laquelle ils avaient néanmoins versé le sang.

D'un geste énergique, le Général des Forces Spéciales Flamandes posa un tonneau sur une table. Il sortit une dague de sous sa cape et perça le fût. De la mousse jaillit du trou : d'un mouvement de la main, le Sanguinaire la balaya et la fit voler dans la salle, arrosant quelques convives au passage. La moue à peine désolée du Baron Noir ne les fit pas rire. Il s'exclama, pour détendre l'atmosphère :

C'est la fête.

Sans conviction. Le Flamand comptait bien décoincer ces invités trop sages. Il annonça :

J'offre une pinte de bière à qui le souhaite. De la bonne blonde flamande.

Provocateur, il ajouta :

Et je vous parie que j'enterre le plus gros de vos buveurs de foufen.

Chouchen. Il n'arrivait jamais à le prononcer correctement.

QUE LA FÊTE COMMENCE NOM DE DIEU!

Citation :

Demat Lio,

Miss était venue la saluer, elle l'avait à son tour, bisouillée joyeusement

Citation :

. Je suis heureuse de te savoir ici, le tonneau est ouvert…

Lio avait pris ça comme une invitation, à se servir et peut être à faire le service, le chouchen à la louche elle savait faire ça

Citation :

Et je vous parie que j'enterre le plus gros de vos buveurs de foufen.

Un homme était entrée en grande pompe proposant un tournoi, bière contre foufen, à en croire sa façon de prononcer, il en avait peut être perdu quelques dents à boire son breuvage. Cette pensée la fit rire à pleine dents

Elle aurait bien relevé le défi la briochine, mais bon, elle n'était pas sure que c'était ça qui était attendu, pas avant la cérémonie.

Et puis elle avait sa belle robe là...
Elle regardait aussi Anton déambuller fièrement tout à son aise et sourit...

Accueillis par un garde très discret, les Kerouac avaient été conduits jusqu'à la salle des cérémonies. Ensemble, ils pénétrèrent dans la somptueuse pièce et saluèrent les nombreuses personnes présentes pour ce double, triple, quadruple... mince, y'en avait combien des couronnes à poser ce jour-là ? Pour ces multiples anoblissements au duché du rohannais, le duché des harnais et des poneys.

Parmi les futurs anoblis, Missanges, la fille de Peter.

Il leur fallut la trouver parmi la foule et quand ce fut chose faite...

- Missanges... Bien le bonjour et merci pour cette invitation. Je suis particulièrement ravie qu'Ana fasse de toi sa vassale. Toi qui quotidiennement restes soucieuse du maintien d'une culture bretonne dans un pays où certaines valeurs se perdent.

La Marquise lui sourit et posa sa main sur le bras de la Miss.

- C'est un grand jour pour toi et c'est un plaisir pour moi que d'assister à cet événement.